lundi 16 juin 2014

Repartir.

Un peu plus d'un mois de pause.
(Juste assez.)
Le temps de reprendre mon souffle.
(Mais tellement rapide.)
Je n'en reviens pas, encore une fois, de constater comme le temps à filé.
Alors que, déjà...
Il est l'heure de repartir.

Mon sac se rempli à nouveau, la tente et le sac de couchage remplacent le manteau d'hiver. Les départs se suivent sans se ressembler, au rythme des saisons et des prévisions itinérantes. Des habitudes s'installent, les doutes perdent de leur importance. À force de vivre sur la route, on se contente de peu : il faut tout faire rentrer dans un sac, il faudra tout porter sur le dos... Alors on élimine le plus possible, l'expérience impose la simplicité. Trier, garder l'essentiel, s'autoriser quelques extra, peser le barda, approuver ou trier encore, s'adapter.


J'ai la tête à nouveau tournée au nord.

Pourquoi y retourner ?
Pourquoi ne pas changer, pourquoi ne pas y être restée, pourquoi un troisième aller-retour... ? Les raisons n'ont pas beaucoup plus de logique que les questions, et voilà ma seule réponse : pourquoi pas ?! Je suis partie quand j'en avais envie, rentrée quand je le voulais, le nord m'attire et mes pieds s'y dirigent naturellement.

Et puis je ne pars pas seule.
Quand Morgane m'avait rejoint en Islande, il y a deux ans, elle a découvert et apprécié le mode de voyage que j'avais choisi : lever le pouce, avancer sans certitudes, planter la tente pour dormir... Elle eu envie de me suivre à nouveau sur un bout de chemin, j'ai dit oui sans hésiter, et on a dessiné ensemble les grandes lignes d'un itinéraire Suédois.

Départ imminent pour deux semaines de vagabondages à deux.
Après, elle devra rentrer.
Et moi... on verra.
 

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