Nouveau départ.

Reprendre le manteau avec capuche en fourrure, les chaussures spécial grand froid, le bonnet en laine doublé polaire et les gants de ski, entasser les collants et les chaussettes à superposer, remplir le sac et le peser, imprimer les billets d'avion et de train, dire au revoir, à bientôt... Oublier de stresser parce que ça commence à devenir une habitude, de s'en aller. Éviter de trop penser parce que ça reste quand même difficile, de tout quitter pour l'inconnu.

Retourner sur la route.

Wanderlust : an irresistible desire to travel to understand one's very existence.

"Envie de voyager"... y a pas de mot en français pour wanderlust ; ça faisait un
moment que je voulais faire une vidéo sur cette chanson, j'ai fini par accumuler
assez d'images pour y regrouper toutes les fois où je suis partie sur la route.

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Repartir en hiver.

Je ne me suis pas encore lassée des températures négatives et des nuits à rallonge. Les sept semaines passées à Inari ne m'ont pas refroidie, bien au contraire ; et la grisaille Nantaise m'a vite donné envie de retourner marcher dans la neige.

Nouveau départ pour le nord, donc. En laponie encore, mais du côté norvégien cette fois. Il va me falloir 3 jours de route pour arriver sur une petite île des Vesterålen, juste au dessus des Lofoten (où j'ai déjà passé 10 jours il y a tout juste un an), à 200km au nord du cercle polaire :

Cliquez, zoomez sur la carte, c'est fait pour ça !

J'y resterais six semaines, en volontariat (comme la dernière fois à Inari). Et après ...? Après, rien n'est fixé, aucune obligation, je pars avec un aller simple et on verra bien où cet hiver au nord m'emmène. Après, c'est bien trop loin pour savoir de quoi j'aurais envie.

Et aujourd'hui, comme à chaque départ, je ne sais plus si je suis heureuse d'être triste, ou triste d'être heureuse.