On dit souvent que l'endroit le plus septentrional d'Europe est le Cap Nord.... Ça attire beaucoup de gens, cette idée d'endroit le plus haut ; il y a même là-bas un "centre des visiteurs", histoire d'avoir quelque chose à y faire à part admirer l'horizon du haut d'une falaise... il faut juste payer 30€ pour y entrer, et 60€ de plus pour le trajet en bus (ce qui est la seule option en hiver, impossible d'y aller en voiture). Piège à touriste ? Si au moins c'était vraiment le point le plus septentrional d'Europe...
À 4km de là, il y a Knivskjellodden, un endroit encore plus au nord. C'est sûr que le nom est un peu plus compliqué, moins vendeur... en plus il n'y a pas de route pour l'atteindre, il faut marcher sur un sentier rocheux de 9km, pour arriver à... un panneau marquant la latitude, et une vue sur les falaises du Cap Nord.
Mais ces deux endroits se trouvent sur une île... Alors si on compte les terres isolées par la mer, il y a, bien au dessus, le Svalbard !
Et si on se limite au continent européen, le point le plus septentrional est le Cap Nordkinn, 8km plus au sud que Knivskjellodden, uniquement accessible après une journée de marche de 24km sur une péninsule désertique.
Pour finir, si on cherche un peu de vie dans tout ça... À Longyearbyen, j'ai mis les pieds dans le village le plus au nord du monde. Sur la péninsule Nordkinn, il y a le village le plus au nord d'europe continentale : Gamvik. Et c'est là qu'on est partis...
La route a été longue.
Une histoire de mauvais temps, encore.
On est restés dans l'incertitude jusqu'à la dernière minute ; c'était la tempête au nord, le vent soufflait à plus de 100km/h. Mais à 14h on nous a dit ok, you go now ! alors on a dit goodbye, on est montés à l'arrière du van et on a quitté Inari. On est retourné en Norvège, la neige verglacée de fin d'hiver est redevenue poudreuse, on a traversé le Finnmark, on a roulé jusqu'à la péninsule de Nordkinn ; et puis, au bout de 5h il y a eu une barrière, une route fermée à cause de la tempête, il a fallu attendre un convoi pour continuer. Il devait y en avoir un à 19h, mais rien ne s'est passé. Le suivant et dernier était à 21h, on a attendu... et il n'est jamais venu. Il a fallu dormir là, heureusement il y avait une petite cabane avec une salle d'attente chauffée. Le lendemain matin, le premier convoi devait être à 6h30, mais... ah, non, on est dimanche alors on s'est levés pour rien, on ne partira pas avant 10h. Patience... Le convoi a fini par partir, on a repris la route à travers un paysage de plus en plus désertique et là, vraiment, j'avais l'impression d'aller au bout du monde.
La route a été longue.
Une histoire de mauvais temps, encore.
On est restés dans l'incertitude jusqu'à la dernière minute ; c'était la tempête au nord, le vent soufflait à plus de 100km/h. Mais à 14h on nous a dit ok, you go now ! alors on a dit goodbye, on est montés à l'arrière du van et on a quitté Inari. On est retourné en Norvège, la neige verglacée de fin d'hiver est redevenue poudreuse, on a traversé le Finnmark, on a roulé jusqu'à la péninsule de Nordkinn ; et puis, au bout de 5h il y a eu une barrière, une route fermée à cause de la tempête, il a fallu attendre un convoi pour continuer. Il devait y en avoir un à 19h, mais rien ne s'est passé. Le suivant et dernier était à 21h, on a attendu... et il n'est jamais venu. Il a fallu dormir là, heureusement il y avait une petite cabane avec une salle d'attente chauffée. Le lendemain matin, le premier convoi devait être à 6h30, mais... ah, non, on est dimanche alors on s'est levés pour rien, on ne partira pas avant 10h. Patience... Le convoi a fini par partir, on a repris la route à travers un paysage de plus en plus désertique et là, vraiment, j'avais l'impression d'aller au bout du monde.
Je pourrais dire it's a special place...
Ça aurait des airs de déjà-vu.
Mais quand même...
Difficile de ne pas remarquer l'atmosphère étrangement semblable à celle du Svalbard. Les dunes blanches et les maisons en bois de différentes couleurs. L'isolement du village. Une ambiance particulière sur laquelle il est bien difficile de mettre des mots.
Un sentiment de bout du monde.
Mais quand même...
Difficile de ne pas remarquer l'atmosphère étrangement semblable à celle du Svalbard. Les dunes blanches et les maisons en bois de différentes couleurs. L'isolement du village. Une ambiance particulière sur laquelle il est bien difficile de mettre des mots.
Un sentiment de bout du monde.
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