Svalbard : Spitsbergen.

L'archipel Norvégien de l'océan arctique, c'est le Svalbard (côtes froides). La plus grande des îles, et une des deux seules habitées, c'est Spitsbergen (montagnes pointues). De l'avion on a vu une terre blanche au relief glacial, des dunes de neige à perte de vue.

      

Être ici, c'est un mélange de volonté, de hasard et de chance.

On n'avait rien planifié, juste acheté le billet d'avion et trouvé l'hébergement (couchsurfing encore, évidemment, sans ça on ne serait pas venus). On a fini par se dire que tant qu'à être arrivés jusqu'ici, autant en profiter vraiment. Tant qu'à être sur cette terre du bout du monde, autant aller la voir vraiment. 

Impossible de sortir de la ville seuls, à moins d'avoir une arme et de savoir s'en servir (rappel : ours polaires...) ; on a choisi de suivre un guide en motoneige (parce que ça permet d'aller loin, de voir plus de paysage qu'en raquettes ou en ski, parce que le traîneaux à chiens c'était vraiment hors budget, et parce qu'à un moment il faut arrêter de trop réfléchir). Pour payer moins cher on a réservé pour un conducteur et un passager, une seule snowmobile ; le soir on m'a appelée pour demander si, pour des raisons de sécurité parce qu'on n'était pas assez nombreux sur cette sortie, on acceptait d'être deux conducteurs... (faut-il préciser que ça ne sous-entendait aucun supplément de prix ?).

On est partis à quatre, chacun sur sa motoneige, au milieu du désert blanc.

  

Un temps magnifique toute la journée, imprévu.

Des paysages incroyables.

Du blanc, du froid, des glaciers, des dunes, des fjords gelés et embrumés, un village russe, une station radio où on nous sert un déjeuner excellent, des étendues glaciales, des côtes, de la poudreuse, des rennes... 

Un bout du Spitsbergen.

9 heures dans la neige.
8 heures les mains sur les poignées chauffantes.
  

Qu'est-ce que je pourrais bien dire de plus ?

Rien.
Parfois il n'y a plus rien à dire.
Les images parlent, les mots manquent.